mercredi 11 juin 2014

Pleurs d'un nourrisson fantôme


En 1985, une femme fantôme et son bébé terrifient une mère et sa fille dans le Nord de la France. Tous les soirs, elles se réveillent effrayées par les cris et les pleurs d'un bébé fantôme dans le grenier...

L'histoire se déroule à Douai, dans une maison de cité, plus précisément dans un ancien coron minier d'une bonne centaine d'années d'existence mais toujours entretenu et en très bon état au moment des faits. Madame Dupont vit seule avec sa fille de 12 ans, sa situation financière est stable (employée de mairie) son état de santé l'est tout autant. Rien ne laisse alors présager à de quelconques troubles pouvant discréditer les faits qui vont suivre. L'affaire se déroule entre janvier 1985 et septembre 1990 (source "La voix du Nord"). Pendant toute cette période, chaque soir, madame Dupont entend clairement un bébé pleurer dans son grenier. Des pleurs de nourrisson, distincts et terrifiants : "Comme si on égorgeait cet enfant tous les soirs".


"Au début, je gardais ça pour moi, j'avais peur de choquer ma fille" raconte madame Dupont ", mais tout a basculé le jour où c'est elle-même qui m'a avoué entendre également ces cris". C'est à ce moment que madame Dupont prit la décision d'alerter les voisins (Mr et Mme Kopins). "Nous les entendons également" rétorquent les pauvres voisins stupéfaits qui pensaient simplement que madame Dupont avait ou gardait un bébé en bas âge.


Convaincu de la bonne foi de sa voisine, monsieur Kopins décide alors de passer une nuit dans le grenier de madame Dupont. Durant la nuit, les cris se font entendre, la charpente craque et monsieur Kopins raconte avoir vu se matérialiser devant lui une femme et son enfant. "Une espèce de voile blanc flottant, je pouvais voir distinctement une dame très jeune avec un regard vide. Elle portait un enfant dans ses bras et ce dernier hurlait comme un cochon qu'on égorge." Monsieur Kopins n'est pas resté plus longtemps, on le comprend. Sans vouloir s'enfuir lâchement, il invita les Dupont à finir la nuit chez lui. Son témoignage fût pris très au sérieux quand madame Dupont retrouva cette photo où l'on distingue de manière indéniable une forme apparaissant aux cotés de sa fille en 1983, photo qui à l'époque de son développement n'attira que des sourires blagueurs... Il fût ensuite décidé d'entrer en contact avec des organismes spécialisés (P.I.M), des médiums "officiels" sont spécialement venus de Belgique, enfin un exorcisme fût réalisé (sans grand résultat).


Plus de 10 témoins ont entendu les cris, personne n'a jamais néanmoins revu cette "femme fantôme et son bébé" qui devaient hanter le grenier de cette demeure, même s'il subsiste certaines photos troublantes et des enregistrements audio des cris du bébé. En 2001, madame Dupont et sa fille ont été relogées par la mairie de Douai, elles gardent toutes deux des séquelles de cet épisode de leur vie. Le coron en question a été rasé en 2003, personne n'a heureusement jamais reloué la maison après le départ des Dupont en 2000.


4 ans de peur, de questionnement et de craintes...

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