Le château fort fut probablement construit vers l'an 808 à l'époque où Charlemagne délimitait le royaume d'Aquitaine. Dès le début du 9ème siècle, un sire de Veauce possédait un droit de justice sur
un territoire assez vaste (Ebreuil, Vicq, le Mercurol, la Lizolle).
En 1080, Aimon de Veauce fait don de l'église de St Loup de Veauce aux moines de l'abbaye bénédictine St Léger d'Ebreuil. En 1400, la seigneurie de Veauce fut érigée en baronnie par le roi Louis II de Bourbon en faveur de Robert DAUPHIN, chevalier, seigneur de Royne et de Veauce. Après la mort de Charles de Bourbon, Connétable de France, le château de Veauce releva directement de la Couronne et, depuis, plusieurs familles illustres s'y sont succédé : CHAUVIGNY-DE-BLOT,
LE LOUP, DU BUYSSON et, de 1700 à 1970, les de CADIER de VEAUCE (une de plus anciennes familles du Bourbonnais). Il est à noter que le château étant en très mauvais état au milieu du 19ème siècle, Charles Eugène de CADIER, Baron de VEAUCE, fera réaliser d'importants travaux de rénovation entre 1841 et 1846 et lui donnera l'aspect qu'il a aujourd'hui. En 1973, le Baron Eugène de CADIER a vendu le château à monsieur TAGORI de la TOUR. Madame Elisabeth MINCER,
propriétaire actuelle, l'a acquis en 2002 de la famille TAGORI de la TOUR. Aidée de John et de Kevin, elle a à coeur de lui redonner vie.
En 1080, Aimon de Veauce fait don de l'église de St Loup de Veauce aux moines de l'abbaye bénédictine St Léger d'Ebreuil. En 1400, la seigneurie de Veauce fut érigée en baronnie par le roi Louis II de Bourbon en faveur de Robert DAUPHIN, chevalier, seigneur de Royne et de Veauce. Après la mort de Charles de Bourbon, Connétable de France, le château de Veauce releva directement de la Couronne et, depuis, plusieurs familles illustres s'y sont succédé : CHAUVIGNY-DE-BLOT,
LE LOUP, DU BUYSSON et, de 1700 à 1970, les de CADIER de VEAUCE (une de plus anciennes familles du Bourbonnais). Il est à noter que le château étant en très mauvais état au milieu du 19ème siècle, Charles Eugène de CADIER, Baron de VEAUCE, fera réaliser d'importants travaux de rénovation entre 1841 et 1846 et lui donnera l'aspect qu'il a aujourd'hui. En 1973, le Baron Eugène de CADIER a vendu le château à monsieur TAGORI de la TOUR. Madame Elisabeth MINCER,
propriétaire actuelle, l'a acquis en 2002 de la famille TAGORI de la TOUR. Aidée de John et de Kevin, elle a à coeur de lui redonner vie.
C'est à Veauce, plus petit village de l'Allier, que le baron Tagori de la Tour débarque en 1971. Drôle de personnage, avec son monocle, son chapeau melon et sa vieille pétoire. Il s'installe dans le château, beau et inquiétant. Dix ans plus tard, il se met à raconter des histoires bizarres : « Ce château est hanté ». Par une certaine Lucie, une domestique qui serait morte prisonnière ici au XVIe siècle, selon lui.
On n'a jamais entendu parler d'un tel spectre. Même si les légendes sont nombreuses sur ces terres Bourbonnaises. À la fin du XIXe, les grands-mères racontaient des histoires de silhouettes nocturnes dans les champs, de feux qui prenaient subitement dans les armoires des maisons mais sans rien brûler.
Et puis ce château... Ses charpentes qui craquent, ses portes qui grincent... Le baron se trouve en terrain favorable.
Ses récits finissent par attirer le journaliste Jean-Yves Casgha. En 1984, celui-ci anime l'émission « Boulevard de l'étrange » sur France Inter.
Au mois d'août, il déboule à Veauce avec ses techniciens. « Au départ, je voulais faire le portrait du baron, explique-t-il. Mais le premier soir, tandis que je dînais avec mon équipe, j'ai proposé de
passer la nuit dans le château au lieu d'aller à l'hôtel ».
Sitôt le dessert avalé, les ingénieurs du son installent leur matériel dans la demeure, truffant les couloirs de micros. À leurs côtés, le médium Raymond Réant, qui prétend communiquer avec l'au-delà, et sa petite-fille ont fait le déplacement.
Les douze coups de minuit sonnent. Dans la pénombre de la salle des pendus, il n'y a pas un bruit. Tout le monde attend. Soudain, une forme pâle, « de la taille d'une chouette » apparaît près de la
fenêtre. D'abord par flashs puis plus longuement pendant une quinzaine de minutes. L'assistance est estomaquée, on n'entend que les chuchotements des techniciens : « T'as vu ça ? ». Une journaliste de
Télé 7 jours, également présente, panique : « Mais c'est impossible ! »
Puis la silhouette file vers le chemin des rondes, semble exploser en silence et disparaît.
Plusieurs membres de l'équipe ont le temps de prendre des photos. Sur l'une, on verra une vague forme blanche.
Au même instant, dans une autre pièce du château, un technicien chargé de synchroniser les micros entend dans son casque audio un bruit étrange, comme un un crissement. Et le micro rend l'âme.
Sur le moment, il pense que quelqu'un est tombé dans une oubliette. Affolé, il rejoint le reste de l'équipe. Mais personne d'autre n'a entendu ce bruit terrifiant.
Trente ans plus tard, les avis sont partagés. Certains témoins se sont mis à croire aux fantômes. Le journaliste Jean-Yves Casgha reste plus sceptique. « Le bruit qu'a entendu l'ingénieur son pourrait correspondre à une décharge du condensateur qui peut se produire dans des endroits humides comme ce château. »
Quant à la lumière blanche, il évoque du gaz radon. Un gaz présent dans le massif Central mais qui nécessiterait un fort champ électromagnétique pour être visible dans cet aspect. Peu probable.
L'ingénieur son Jean-Michel Cauquy évoque une autre piste. « La forme blanche n'apparaissait pas sur les photos des techniciens. Elle est seulement visible sur celle qu'avait prise le médium ».
Quel rôle a joué ce dernier (disparu depuis) dans cette affaire ? En réécoutant la bande sonore d'époque, on s'aperçoit qu'il est le premier à signaler la présence de la « silhouette ». Avec sa
petite-fille, ils décrivent le « spectre » avant que les techniciens ne s'aperçoivent de sa présence et commencent à avoir peur. De là à croire à une sorte d'autosuggestion... À ce jour, l'apparition reste en tout cas inexpliquée.
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