vendredi 13 juin 2014

Amityville - La maison du diable (Etat de New York - USA)


L’affaire d'Amityville est un ensemble d'événements survenus entre 1974 et 1976 et ayant pour théâtre une demeure située au 112 Ocean Avenue, dans la ville côtière d'Amityville, sur Long Island, au nord de New York.


Avant la nuit tragique où c'est terminé leurs vies, les DeFeos étaient des gens normaux qui aimaient la vie. Les membres de la famille DeFeo étaient Ronald Sr., Louise, Ronald Jr., Poignez, Allison, Mark et John Matthew.
Ils étaient enchantés de leur nouvelle vie depuis qu'ils avaient déménagé à Amityville. Comme un emblème de leur nouvelle vie, un signe a été ajouté au jardin devant la maison où il est inscris, "HAUTS ESPOIRS" (traduction mot à mot).

Mercredi 13 Novembre 1974 vers 3 h du matin, Ronald DeFeo Junior finit d'écouter un film appelé "Castle Keep".
Il prend son fusil 35 mm et assassine son père, sa mère, ses deux frères et deux sœurs pendant qu'ils dorment dans leurs lits.

Certains sont tués dans leur sommeil, d'autres auront le temps de se réveiller avant leur assassinat :


Ronald Senior reçoit 2 balles dans le dos. Entrées par le cou, elles traversent ses reins et sa colonne vertébrale. Le coroner indique que la victime a essayé de se déplacer vers le haut avant de mourir. Il a été vivant de quelques secondes à quelques minutes avant de succomber à ses blessures.

Louise reçoit elle aussi 2 balles : une entre et sort par son poignet gauche. La 2ème détruit son poumon, son diaphragme, sa cage thoracique et son foie. Elle se dirige vers la porte et meurt 10 minutes après la fusillade.

Mark et John reçoivent des tirs à bout portant (moins de 2 pouces). Les balles pénètrent le cœur, les poumons, le diaphragme et le foie de chaque victime. La moelle épinière de John est touchée sévèrement.

Allison est réveillée et a le temps de voir la muselière du pistolet avant qu'il reçoivent la balle en plein tête. La balle est sortie, a frappé le mur et a rebondi par terre.


Dawn à reçu une balle à bout portant également (moins de 3 pouces) dans le bas de son cou. La balle est sortie par l'oreille gauche. 


Ronald DeFeo Jr., le seul survivant, a été accusé de six condamnations à perpétuité dans la Prison de Greenhaven. 

A la demande de l'avocat de la défense, William Weber, une enquête a lieu dans la maison afin d'y trouver une quelconque puissance capable d'avoir influencé le meurtrier. Sans doute renseigné par des spécialistes en parapsychologie, il soupçonne l'existence de champs électromagnétiques dus à des vices de forme ou à des forces telluriques avoisinantes susceptibles de saturer l'environnement en ondes nuisibles à l'équilibre des cellules et à la santé mentale de son client.
Cette thèse du champ parapsychologique est avancée par un certain Hans Holzer pour justifier pourquoi aucun des membres de la famille DeFeo n'a été alerté par les coups de feu.
Il inhibe les sons et affecte la perception du bruit. Mais de là à entendre des voix d'outre-tombe…

L'affaire est classée par les scientifiques qui refusent d'y voir autre chose qu'une folie meurtrière.


Malgré le passé macabre de la grande demeure, une nouvelle famille, Les Lutz, y emménagent le 18 décembre 1975.
George Lutz, 28 ans, propriétaire d'une compagnie de géomètres qui bat de l'aile, visite la propriété avec sa femme Kathleen.

Ils viennent de se marier et ont 3 enfants d'un premier mariage.
Ils croient avoir trouvé la maison de leurs rêves et s'en portent acquéreurs.

Une de leurs premières actions est de demander à un prêtre, le Père Ralph Pecoraro, de venir bénir la maison.
Au cours de la bénédiction, le prêtre dit entendre une voix, forte, semblant venir de nulle part, lui disant simplement : Va-t-en!!
À l'arrivée de la famille, la pièce des “croques-morts” était restée intacte et rien n'avait été enlevé de la salle.
Selon les témoignages des Lutz, suivirent ensuite nombre de phénomènes inexpliqués. ces derniers seront retracés dans le livre de Jay Anson qui inspirera par la suite les films de la fameuse saga.

 
La famille constate d’énormes variations de température, la présence de l’odeur écœurante d’un vieux parfum, la formation de taches noires sur les sanitaires et l’apparition de nuées de mouches malgré la saison hivernale.

George Lutz est tiré de son sommeil chaque nuit vers 3h15. Cauchemar ou réminiscence du massacre des DeFeo qui eut lieu à cette heure ?
Enfin, Mélissa, la cadette, évoque à plusieurs reprises de la présence d'une « amie » du nom de Jodie qui se manifeste à elle en lui assurant qu'elle « resterait toujours dans la maison ». Imagination infantile ou expression du démon ?

Le temps fort de ces manifestations reste la découverte dans la cave d'un réduit qui ne figure sur aucun plan. Même le labrador noir Harry refuse d'approcher cette pièce malodorante aux murs peints en rouge…

Un lion de céramique de plus de 1 m de haut se met à bouger tout seul. On trouve des empreintes de sabots fourchus dans la neige tout autour de la maison. Les traces mènent tout droit à la porte du garage qui avait été arrachée de ses gonds, une prouesse qui aurait nécessité, selon Anson, une force au-delà de celle d'un être humain.
Les Lutz arrivèrent rapidement à la conclusion que la maison de leurs rêves était en fait un endroit cauchemardesque hanté par des démons maléfiques.

Kathy Lutz est la première à être véritablement terrorisée par les entités qui hantent la maison. Des bras invisibles l'enlacent; des êtres tentent de la posséder. Toute fuite était impossible, écrivait Anson, elle avait l'impression qu'elle allait mourir.
Plus tard, des marques rouges très douloureuses apparurent sur sa peau, comme si elle avait été frappée à coup de tisonnier brûlant.

A la même période, George Lutz vit à son tour des événements étranges. Il entend une fanfare défiler dans la maison, avec le bruit des bottes et le son d'instruments à vent. Il ne voit rien mais retrouva les tables, les fauteuils et le canapé poussés contre les murs du salon, comme pour laisser le passage à la cohorte endiablée.
Par-dessus le marché, les Lutz affirment avoir eut plusieurs fois la visite d'êtres démoniaques. Ces entités se manifestent sous des formes très variées : immense silhouette encapuchonnée de blanc, démon cornu ou encore cochon diabolique avec deux yeux ardents.

Ce qui se passa lors de la dernière nuit des Lutz dans la maison reste flou; toujours est-il qu'ils s'enfuirent de la maison en pleine nuit, en laissant meubles et biens à l'intérieur…

Depuis lors, la maison est passée entre de nombreuses mains et aucun des propriétaires qui l'ont achetée après les Lutz n'a jamais signalé une quelconque manifestation anormale.

Un grand nombre des phénomènes décrits ont trouvé une explication banale.
De nombreuses contradictions et déformations dans les propres propos de la famille Lutz jette par ailleurs un voile de discrédit sur leur récit.
La ville d'Amityville ne fait aucune publicité sur ce que la population continue de considérer comme un vieux fait divers monté en épingle par une presse avide de sensations.


Amityville n'a jamais fait l'objet de recherches parapsychologiques,
et les enquêtes effectuées aboutissent toutes à la fraude ou à la perplexité.
 


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